2021
11
avril

Formation : Suite et nouveautés.

 

Pour se remettre en condition quelques heures de manœuvres de ports ne peuvent pas être inutiles. Au programme aujourd’hui Sortie avec repas au mouillage près de la plage de l’ile de ré, puis installation du gennaker. Plusieurs mises dans le vent et emmagasinages nous permettent de tester différentes manières de fixer le point d’amure pour que l’emmagasineur de tourne pas. Le cliquetage pour l’arrêt ou la sortie n’est pas évident mais après de nombreuses tentatives la manœuvre est assimilée.

Le lendemain, une sortie en mer avec peu de vent arrière nous permet d’établir le spinnaker. Cette voile de 140m2, très légère est enfermée dans une chaussette qu’il faut monter pour sortir le spinnaker ou pour le rentrer. La manœuvre semble facile mais attention le vent est faible : 5 à 6 nœuds.

Dans les autres manœuvres, GV avec ou sans ris et Génois les automatismes de la procédure que nous avons écrite ne sont pas toujours là mais les réactions sont bonnes ce qui permet de faire les manœuvres sans problèmes.

Le formateur, lui, trouve que nous ne sommes pas encore assez prêts pour une grande traversée et nous convenons ensemble de faire une nouvelle journée de formation le samedi pour un départ le dimanche.

Nous en profitons pour vérifier tous les circuits d’eau dans les coques et l’utilisation du désalinisateur que nous ferons en mer pour avoir de l’eau plus propre. Alain nous montre comment faire un virement de bord avec le pilote automatique, ce qui n’est pas évident mais durant la manœuvre nous cassons le bout du nerf de chute du génois ce qui compromet notre départ du dimanche. Nous testons aussi les allures de vent arrière avec les voiles en ciseaux, sans spinnaker avec retenue de baume et retenue de génois. Les voiles en ciseaux sont possibles avec grand-voile et génois ou avec génois et gennaker.

Nous rentrons au port pour descendre le génois sur le pont, apprendre à le plier pour l’emmener faire, somme toute, une petite réparation avec changement du nerf de chute qui est cousu en tête de génois. Cette réparation nous empêchera de repartir avant mardi. En conséquence la météo défavorable sur le golfe de Gascogne mercredi et jeudi nous empêchera de partir avant vendredi ou samedi.

Cette expérience, si elle a laissé quelques frustrations, nous fait vivre ce que nous savions : En mer le temps n’est pas comme dans un agenda, il est nécessaire de s’adapter aux aléas techniques et météo. Malheureusement Monique et Michel ne peuvent pas rester une semaine de plus et ne pourrons pas faire la traversée du golfe avec nous. Nous serons donc 3, l’équipage d’origine, pour cette épreuve du départ.