2021
05
mai

Gibraltar : porte entre 2 mers

L'humain

 

L’arrivée à Cadiz de nuit, involontaire car nous avons été plus vite que prévu, était une belle expérience. En suivant le tracé sur la carte nous sommes rentrés dans « Puerta America », avec une entrée aussi étroite qu’un mouchoir de poche. La ville vaut le détour et 2 jours de détente dans ses murs ont été très agréables.

Le mardi nous décidons de rejoindre Barbate malgré des prévisions de vent assez forte avec des creux de 2 à 3 mètres très rapprochés. Surprise en mer, un bateau nous demande de dévier de 2 miles vers l’ouest car ils organisent une pêche aux thons avec 4 ou 5 bateaux et de longs filets. Le chemin vers Barbate sera long et fastidieux, vent 25 à 30 nœuds et vagues de face c’est la danse de saint Guy ; il faut se tenir. Avec un vent si fort nous décidons de s’amarrer au port et le soir nous pouvons aller déguster le thon dans un restaurant gastronomique ou les morceaux proposés viennent de différentes parties du thon et sont plus ou moins gras. Le dessert est aussi une très agréable surprise même pour Minouche qui n’en raffole pas d’habitude

Mercredi, étape ultime pour rejoindre la méditerranée. De Barbate a la pointe de Tarifa il y a 4 heures au moteur avec les moteurs et un vent de face forcissant. Là nous entrons réellement dans le détroit ; les nombreux cargos dans le chenal nous confirment l’importance du passage. Les côtes africaines nous paraissent si près. Le courant et un vent de face à 25 nœuds nous précise que c’est un passage difficile mais l’arrivée dans la baie de Gibraltar nous ravit. Nous avons deviné quand nous sommes entré en Méditerranée, la mer était différente, plus calme, moins hachée. Le rocher vue de la mer est magnifique mais la circulation impressionnante des cargos, car-ferry ou aéroglisseurs est impressionnante. Naturellement les ports anglais de Gibraltar refusent de nous accueillir et nous nous réfugions au port Alcaideza de la Línea en Espagne. L’accueil est hyper sympa et une place dédiée au ponton est agréable à vivre.

La ville est sympathique et enfin nous retrouvons une vie normale : magasin, bar et restaurant ouvert, du monde dans les rues sous le soleil. Demain nous grimperons sur le fameux Rocher.