2024
23
juin

Patience, maître-mot…

L'humain

 

Lundi retour à Reims pour l’électromyogramme. Bonne nouvelle, pas de nerfs coupés mais beaucoup d’écrasés. Rien à faire ; de la patience et des exercices durant 18 à 24 mois. Super content, je peux continuer mon tour. Pour la patience je vais apprendre. Autre aspect positif j’ai perdu 5 kg. La semaine se passe en réception avec les amis de Minouche. A la pentecôte, c’est la fête des DELAITRE. C’est super de voir toute le famille le Dimanche et le soir je repars chez Monique ma sœur qui me conduit à l’aéroport le lundi matin tôt. Arrivé à Saint Martin vers 14h, je vais à l’hôtel Hévéa où nous étions avec ma fille. L’hôtel est fermé mais le système pour récupérer les clés est facile. Le soir à 17h30 je vais manger une demie langouste avec un soufflé au grand Marnier : super bon. Dodo à 8h, décalage horaire oblige et réveil à 5h pour mes exercices kiné. Départ pour l’aéroport de Grand Case et vol pour Fort de France en Martinique. Au Marin, Toklo est toujours au chantier et demain c’est la fête de l’abolition de l’esclavage : férié.  Toklo ne sera prêt que Vendredi ; je peste. Le soir je retrouve la famille Perus qui vient de traverser l’Atlantique avec leur Astrea 42. Super apéro et beaucoup d’échanges sur Yoyo leur bateau. Demain nous planifions de nous retrouver sur Toklo pour parler technique et d’aller ensemble au Zansibar.

Ce matin auto kiné 20 minutes de jouissances et rangement des pointes avant. Difficile avec un seul bras mais un peu d’ingéniosité et Mac Giver y arrive. Tous les magasins sont fermés mais je cherche et je trouve de la bière mon carburant préféré.

Jeudi les travaux ne vont pas assez vite mais la poutre du bout dehors est arrivée mais pas équipée et pas percée. Encore une soirée agréable avec les Petrus.

Vendredi je trépigne. Ça ne va pas vite. GEGE mon skipper arrive vers 11h et on papote avant que le bateau ne soit prêt à 15h. Départ avec passage à la station pour faire le plein. Apres 2h de navigation, problème de pilote automatique. Retour au chantier. Hugo vient nous dépanner : problème de refroidissement de la soute moteur ; changement des ventilos.

Pas sûr que ce ne soit que ça mais à 19h on repart. Vers minuit problème de nouveau ; pas de pilote on continue à la barre manuelle.

Samedi journée mitigée on arrive à remettre le pilote de temps en temps. Nous barons manuellement environ moitié du temps. On prend RDV avec un électronicien à Saint Martin mais il ne peut pas venir voir le pilote avant mardi matin ; 3 jours de perdus ce qui risque de compromettre la venue de Jérôme. Ça me fait mal au cœur.

Dimanche arrivée à Fort-Louis à 10h ; une place au ponton et accueil super. Eric vient me retrouver avec ses amis vers 11h.

Lundi appel de plusieurs sociétés pour réparer le pilote : c’est la centrale de commande électronique GHP12. Maintenant il faut trouver la pièce. En plus, à la remise en route, problème de recharge en fréon du frigo du cockpit. C’est la scoumoune.

Mardi comme c’est férié ; abolition de l’esclavage à Saint Martin ; personne ne peut venir. On cherche le GHP12 par nous-même ce qui nous oblige à prendre un pack complet 3 fois le prix. Le soir on remonte le nouveau GHP12 et ça ne fonctionne pas ; grosse déception. C’est hélas foutu pour Jérôme. Mercredi à 13h vient Cédric qui connaît bien les systèmes électroniques. Tout d’abord il remet en place un plomb du circuit NMEA, puis il recalibre le pilote. Jeudi matin on ramène le coffret et il nous rembourse. Bravo Island Water world. Cédric Services vient à bord pour l’étalonnage. Il a un contact direct avec Garmin et réussit semble-t-il à résoudre le problème. Nous rentrons au port tardivement mais heureux. Demain matin le frigo devrait être remonté avant midi. Nous sommes heureux ; bon Eric a un problème d’évacuation de sa douche qu’il arrive à résoudre avant l’apéro ; gai et magnifique. Pizza du bonheur au menu.

Finalement le frigo est remonté réparé à 15h30 et on part à la station pour faire le plein.  En route la manette moteur tribord ne répond plus. Grâce à Eric, on ose démonter pour voir qu’une vis à l’intérieur était partie. On la retrouve et remonte le tout. Ça marche on part à 17h confiant. Apres une heure on monte la Grand-voile et premier message de surcharge du pilote. Apres un quart d’heure le pilote se met en arrêt et impossible de le remettre. On fait demi-tour et on amarre de nuit sur un ponton de la marina. Au matin Cédric revient et cherche à recalibrer le système avec le pack ECU que nous sommes allés rechercher. A 14, rentrée au port sans solution. On remonte tout et on prend un équipier en plus pour barrer à la main; Harold Richardson un ami d’Eric. Départ demain matin dimanche vers 8h et advienne que pourra.