Comme prévu nous sommes sur le pont à 9h pour une première grande sortie à la journée. Notre objectif est de dépasser la pointe de l’ile de Ré pour découvrir la pleine mer du golfe de Gascogne et de rentrer à mi marée montante vers 18h ; couvre feux oblige.
Sortie du port magnifique avec le soleil, la vitesse du vent est de 12/15 nœuds et l’allure « grand largue ». Après établissement de la grand-voile nous décidons d’envoyer le Gennaker de 120m2. C’est pour nous la première fois mais tout se passe bien. « Toklo 70 » navigue confortablement à une vitesse d’environ 8 nœuds. Après 2h de Nav… le vent forcit à 18/22 nœuds et la vitesse augmente à 10/12noeuds. La mer se creuse avec des vagues de 2metres environ. Nous avons dépassé la pointe de l’ile de Ré et son phare des baleines.
Une nouvelle heure en pleine mer et nous décidons de rentrer. Tout d’abord enrouler le Gennaker pour passer l’écoute et le rétablir de l’autre côté. La manœuvre s’avère beaucoup plus compliquée que prévue. Au bout du compte une déchirure de la voile nous oblige à le descendre pour arriver à le rentrer complètement dans son sac de rangement. Notre manque d’expérience et la force du vent, autour de 20 nœuds nous oblige à se battre avec ce Gennaker durant environ une heure.
Le retour se faisant face au vent nous retournons au port au moteur pour arriver à notre place à 18h20, ouf ….
Malgré nos problèmes tout l’équipage a fait preuve d’esprit d’équipe et de courage pour cette belle journée pendant laquelle Jean Marie comme nos invités ont découvert le mal de mer.
Alors le soir nous nous régalons avec le très bon cassoulet maison préparé par Minouche pour ce midi. Une partie de belotte plus tard, nous renforçons les amarres car la nuit s’annonce très venteuse. Le lendemain nous accueillons mon frère Jean Pierre et sa compagne mais nous décidons de ne pas sortir en raison du vent trop fort.
Le dimanche, au moment du départ pour un retour dans le nord nous sommes tous un peu nostalgique mais très heureux de notre expérience de 55 miles nautiques. Monique et Michel sont ravis et n’attendent plus qu’une autre occasion pour revenir. Quant à moi je pars pour faire un stage météo à Nantes avec Escale Formation Technique. La préparation s’amplifie au fur et à mesure qu’on approche de la date de départ fixée et la pression monte un peu.
