2021
21
janv.

L’électronique super mais compliqué pour les + de 70

L'humain

 

Après notre formation « docteur » nous sommes descendus à La Rochelle pour une formation dans notre catamaran sur l’électronique de bord : pratique, fantastique mais pas facile à utiliser avec des grosses paluches de paysan.

Le matin étude des connections internes, le wifi du bateau et externe les connexions à terre et aux ports. Nous avons installé à bord un « Pepwave » avec antenne sur le mat. En fait il s’agit d’un routeur amplificateur qui avec l’ajout d’une copie de carte Sim permet de disposer de 3 ou 4G sur le wifi du bord. Nous pourrons aussi quand nous serons hors Europe ajouter des cartes Sim locales moins cher pour transférer des datas, mails, fichiers etc… Il y a de nombreuses, (trop), possibilités de priorité de connexions. Enfin l’important c’est de savoir connecter « Toklo 70 » au wifi quand nous arrivons dans un port ou au mouillage.

L’après-midi nous attaquons le gros morceau : la centrale Garmin du bateau et ses périphériques : pilote automatique, musique et télévision. Heureusement notre formateur Stéphan est cool et patient.

Tout d’abord, à la table à cartes dans le carré, les mesures disponibles ; les possibilités sont tellement nombreuses qu’il faut définir le nombre de cadrans sur l’écran et le type d’affichage. Pour le carburant, l’eau et l’électricité c’est facile. Pour la navigation c’est plus compliqué : le vent apparent, le vent réel, la vitesse, le cap GPS, la route surface, la route fond, la VMG, la profondeur etc…

Après il y a les cartes et le radar, plus la superposition des deux. Il faut savoir comment tracer une route, la garder en mémoire, définir les way points. On peut le faire en autoguidage automatique ou manuellement. Une difficulté est que le système crée une route à partir du point d’arrivée ce qui est à l’envers du système de carte « Navionic » que j’ai l’habitude d’utiliser sur ma tablette.

Nous allons ensuite étudier les possibilités d’utilisation des écrans ou cadrans de contrôle situé au poste de barre. Beaucoup de possibilités suivant les besoins du barreur Jean Marie, présent pour cette formation. L’important est de privilégier la navigation suivant le vent en mer mais de savoir changer pour d’autres priorités à l’approche de la terre, port ou mouillage. Nous apprenons des possibilités insoupçonnées avec le pilote automatique comme le virement de bord, la sensibilité etc…

Toutes ces informations nous ont rendues la tête comme une citrouille et nous savons pertinemment que de nombreuses questions viendront plus tard en navigation et je crois que Stéphan sera notre messie. Après une telle journée et peut être le cumul de ces 3 jours nous sommes fatigués et nous avons envie d’un bon repas au restaurant. Ah ! Zut ! ils sont fermés.