2022
15
mars

Porto Rico / Kingston / Panama

 

Nous quittons Porto Rico sans regrets. La complexité et le cout exorbitant des formalités m’incitent à conseiller d’éviter ces iles malgré l’extrême gentillesse des gens, dans les marinas, dans les restaurants ou dans les rues ou certains nous emmènent gratuitement faire les courses à 3 km. 165 miles nous attendent pour rejoindre la république Dominicaine.

Nous aurons toutes sortes de vent instables, principalement de l’arrière. Durant la nuit le vent monte à 35 nœuds nous obligeant à prendre un riz dans la grand-voile et à rentrer le génois tout en continuant à marcher à 8/9 nœuds. 24 heures nous suffiront pour ce parcours et arriver à Casa de Campo en république Dominicaine. Les formalités seront plus simples, moins chère (260$) mais pas plus rapide. Il n’y a pas de place dans le port et vers 15h nous partons mouiller « isla catarina » 7 miles plus loin sur notre route. Une très belle plage avec peu de monde malgré un équipement haut de gamme ; une belle eau verte très clair et très propre.

Le lendemain nous naviguons vers Boca Chica, marina Zarpar. Accueil sympathique et nouvelles formalités. Cette marina est à 25 km de Saint Domingue dont la marina n’est pas recommandable. Nous prenons un taxi qui essaie de nous arnaquer (100€ !!!!!) mais nous paierons la moitié. Le quartier colonial et la cathédrale sont sympa mais ce n’est pas exceptionnel. Nous revenons faire les courses à Boca Chica. En prévision du vent à venir nous affalons le genaker et constatons que la drisse neuve installée à Saint martin est déjà abimée. Je monte en haut du mat pour découvrir que l’axe de la roulette de renvoi est sorti ; casse probable de la goupille ; avec ovalisation du support et de la roulette qui ne tournait plus. Heureusement j’ai les pièces de rechange, je change le support et remet une roulette en plastique avec une goupille en plus pour l’empêcher de sortir. Décidément ce renvoi de drisse de genaker ou de spinnaker est mal conçu et compte tenu de notre utilisation du genaker 80% du temps c’est un problème. Depuis Mindelo, Capo Verde, nous sommes essentiellement vent arrière.

Mercredi, après les formalités nous partons directement vers Kingston en Jamaïque ; nous prenons un riz dans la grand-voile car la météo annonce du vent et il y a le cap (Cabo Beata et son ile) et de nuit. La nuit sera effectivement difficile. Nous naviguerons un long moment uniquement avec la grand-voile que nous affalerons pour mettre seulement le génois. Le vent montera à 35 nœuds et les creux des vagues atteindrons environ 6m sur lesquelles « TOKLO » surfera à 10/12 nœuds.

Jeudi le vent restera fort la journée diminuant en soirée. Vers Minuit seul avec Minouche nous installons le genaker croisé en plus du génois et nous retrouvons notre allure de la traversée de l’atlantique. La nuit se passe agréablement.

Vendredi belle journée de navigation voile croisée mais en début de nuit nous devons affaler et rentrer le genaker, minouche et moi car le vent forci à 30 nœuds. Nous gardons le génois mais nous nous faisons aider par les moteurs. Nous arrivons à Kingston samedi vers 11h par 25 nœuds de vent et décidons de ne pas aborder devant les douanes, trop de ressac mais arrivé a la marina il nous oblige à retourner mouiller devant les douanes et d’aller en annexe faire les formalités. De toute façon il n’y a pas de place à la marina et nous mouillons devant.

Dimanche nous allons visiter Kingston mais tout est fermé. Seul une place assez populaire est fréquentée par un marché comme en Afrique.

Lundi nous retournons à Kingston visiter le musée « Bob Marley », nous avons attendu le taxi 2 heures mais le musée valait le détour. Un guide nous retrace la vie de Bob et le pourquoi sa maison est si loin du centre-ville. Ensuite nous faisons les courses dans un supermarché et nous passons à la marina avant d’emmener Jean Marie faire un test covid pour son futur départ de Jamaïque.

Mardi nous accostons de nouveau au ponton de la station de la marina pour faire les formalités de départ de Jamaïque. La Jamaïque nous a surpris. Tout d’abord leur rythme est plus que lent, le temps est approximatif et ils sont d’accord pour tout mais ne font rien.

Maintenant nous allons découvrir Panama.