Dimanche, au petit matin, nous découvrons l’île de Tahiti. C’est surprenant. La traversée s’est bien passée et le fait d’être toujours à la barre est contraignant mais pas trop fatiguant. L’ile est haute et on la voit de loin mais elle est entourée d’une barrière de corail. Nous essayons de mouiller Passe Vaiau mais les fonds sont irréguliers avec des patates de corail et nous ressortons pour aller baie Mc Phaeton. La passe est compliquée, en zigzags, mais la baie est grande et le mouillage correct. La petite ville est à 3 km à pied et nous irons demain. La route est longue et nous redécouvrons le bruit des voitures.
Nous trouvons du wifi dans le centre commercial Carrefour ou on peut tout acheter comme en France. Mon dos n’est pas d’accord avec les heures de barre et il me le rappelle douloureusement. J’ai RDV avec un ostéopathe lundi. L’arrivée à Papeete est mouvementée, pas de place à la marina Taina, on doit aller mouiller devant l’aéroport, loin en mer, a plus de 4 km de la marina, pas de wifi, que faire, il y a ici des centaines de bateaux mouillés sur des corps
morts privés . Finalement, en négociant on obtient une place a Marina Taina avec eau et électricité. C’est super on a le bus à 500m. Mais c’est long et on loue une voiture. On fait faire l,entretien des moteurs et malheureusement il faudra sortir le bateau pour changer les joints spis. On réserve pour le 16 aout quand on reviendra des iles de la société. Un carrefour est tout près avec un docteur que je consulte pour mon épaule. Minouche se prend les pieds dans le tapis de sortie et se fait une entorse du genou. Revisite du docteur pour ordonnance: genouillère et anti inflammatoire. Repos obligatoire. Malgré tout, jeudi nous visitons Papeete, le marché et les boutiques de perles, très bon repas thaï chez Jimmy.
8 juillet : nous assistons au spectacle « Heiva Tahiti » c’est unique : des danses où on peut voir bouger une centaine de fesses en même temps.
Samedi 9 juillet : nous faisons le tour de l’île avec Kris et Albeto, notre futur équipier. C’est joli, on s’arrête voir des grottes, des cascades. On s’arrête manger au restaurant « Terre et Mer » à Tavarao. C’est super bon.
Lundi 11 juillet : l’entreprise d’entretien du greement et des winches intervient. Pour les winches tout va bien. Pour le greement c’est autre chose. 7 sur 19 torons de l’étai avant sont cassés. De même 3 torons sur le câble de la martingale avant sont cassés. Le frottement entre les haubans de la partie haute du mat a aussi abîmé sérieusement les câbles des haubans de barre de flèche. Nous mettons une drisse de support de l’étai pour pouvoir aller aux iles de la société mais seulement au moteur. Et toutes ces réparations se feront au retour quand nous ferons la mise à terre du bateau mi-aout avant de partir pour l’autre moitié du Pacifique. En fait nous avons eu de la chance de ne pas casser le mat. L’usure des câbles de haubans qui se frottent est pour moi une erreur de conception, une entre toise aurait été nécessaire. Finalement 40 nœuds de vent et des vagues de 5m de face , c’est à éviter pour un bateau comme celui-là.
Mercredi 13 juillet : remplacement du moteur et des vérins du pilote automatique. Le pack ramené par Jean Marie est utile et les pièces
originales réparées serviront pour monter un deuxième pilote automatique de secours. C’est super d’avoir Sarah avec nous et elle va en profiter pour passer son niveau 1 de plongeur.
Aujourd’hui et demain est prévu un fort coup de vent avec entrée de la houle dans le lagon donc dans le port. On renforce les amarres mais on n’est pas à une place sensible.
Samedi le pilote et le système Garmin sont réparés. Malheureusement on ne peut pas faire d’essai en mer dû au mauvais temps.
Dimanche on refait le tour de l’ile avec Sarah et Jean Marie.
Lundi : départ pour Moorea, après une heure de navigation, gros bruit a bâbord, le Sail drive est bloqué. Retour à Papeete avec un seul moteur, on prend un corps mort au mouillage de l’aéroport. Il faut un mois pour avoir les pièces et la mise à terre sera le 16 Aout. Nous avons un mois pour visiter les îles en navettes.
Malheureusement c’est la haute saison et c’est difficile de trouver un logement. Malgré tout le moral est super dans ce beau décor.
