Arrivé à la marina du Marin (Martinique) nous trouvons une place au ponton sans problème. La surprise vient lorsque nous voulons nous approvisionner ; les magasins ont de nombreux rayons vides et sont aussi fermés sans informations. Nous irons au marché local tôt le matin pour prendre ce qu’il y a, Il y a des barrages dans la ville du marin si bien que beaucoup de personnes utilisent un petit bateau pour aller de la marina au chantier par la mer. Le couvre-feu à 19h nous empêche de diner le soir au restaurant. Il n’y a pas de carburant à la station et il ne nous reste que 50l de gazoïl.
Nous avons RDV avec l’entreprise qui doit nous monter les panneaux solaires.
Nous faisons faire l’entretien des moteurs et nous découvrons qu’il y a de l’eau dans les saildrives. En conséquence nous devons faire sortir le bateau au chantier du Marin pour changer les joints spi. De ce fait nous ferons faire l’antifouling en même temps même si c’est beaucoup plus cher qu’en Guadeloupe. En fait, en Martinique et surtout au marin où on trouve tout ce qu’on veut pour les bateaux mais c’est 40% plus cher.
Pour les panneaux que nous voulions monter sur les bossoirs d’annexe, ils sont trop lourds et nous allons devoir faire une structure inox pour les mettre en continuité du roof au-dessus de l’annexe ce qui augmente sérieusement le devis initial au point de remettre au cause notre choix : panneaux solaires ou éolienne ? Après consultation de notre concessionnaire de La Rochelle ce sera panneaux solaires.
Nous décidons d’aller passer 4 jours au mouillage dans la baie de Saint Anne, ce qui sera beaucoup plus agréable que de rester au port du Marin. Au mouillage direction plage des salines en annexe pour une baignade bien agréable. Nous sommes en vacances. IL pleut de l’eau chaude et nous allons nous baigner dans les différentes plages en annexes.
De retour à la marina du marin nous pouvons laver le bateau et débarquer Jean Marie et Éric. Coté entretien c’est plus compliqué. Le bateau ne peut pas être sorti de l’eau avant que nous soyons partis. Malheureusement nous sommes pris en otages. Les prix pour tous les travaux sont déjà 40% supérieur à la normale mais en plus c’est une telle inorganisation qu’il est impossible d’avoir des engagements claire sur le déroulement des opérations. Cette année le Marin n’était pas la bonne destination suite à une traversée de l’atlantique.
Au moment de notre départ changement, Toklo pourrait sortir de l’eau le 9 décembre et les travaux se faire durant notre absence.
Le retour en France a été planifié pour pouvoir passer au salon Nautic de Paris ou un Astrea 42 est exposé. La visite des différents stands techniques de notre matériel est très intéressante et nous apprenons plein de détails sur leur utilisation.
Le retour à la maison se fait dans le froid et la grisaille mais c’est l’occasion de retrouver amis et famille et de faire la fête.
14 décembre Toklo n’est toujours pas sorti de l’eau et pas d’informations. Les grèves et émeutes sont finies mais il faudra plusieurs semaines pour revenir à des conditions normales. Nous devons attendre et espérer.