Nassika et Benoit nous ont rejoint sur la Marina de San Elmo à Cagliari si bien que nous avons passé une journée ensemble avec Danielle et Sarah. Ce fut l’occasion de leur faire découvrir une excellente pizzeria dans un jardin au fond d’une cour. Le dimanche les séparations sont émouvantes surtout avec Sarah qui a passé 3 belles semaines avec nous. Nous attendons Jean Marie qui doit arriver pour partir le lendemain vers 11h après la vidange des moteurs.
Malheureusement la valise de Jean Marie n’a pas suivi et arrivera le lundi vers 17h. Pour la vidange il était temps, un maximum de 400h entre 2 vidanges est recommandé et nous avons fait 390h. Après avoir récupérer la valise nous quittons le port vers 17h pour un mouillage environ 15 miles plus loin : Porto D’Agumu. C’est un beau mouillage qui permet de faire gouter aux joies de la baignade et du calme de la nature aux nouveaux arrivants. La nuit est parfaite et vers 9h nous partons pour 2 jours de traversée en direction de Majorque.
Comme toujours départ par mer calme, puis au moment du déjeuner en mer, lever du vent avec une mer hachée jusqu’au petit matin. Les quarts se passent bien pour les invités. Au matin nous décidons de hisser la grand-voile et d’installer le gennaker. C’est fantastique mais au bout de 3h le vent disparait et il faut rentrer toutes les voiles. D’un autre coté le déjeuner se fera dans une mer assez calme et les nouveaux arrivants apprécieront notre nouvelle piscine avec 2800m de fond et un courant d’un nœud. Heureusement tout le monde est resté attaché avec une amarre. L’après midi moteur et génois dans une mer peu agitée. L’arrivée au port de Porto Colom est prévue tôt le matin.
Le port de Porto Colom est sympathique mais la ville sans charme ni âme. Après une journée à la plage pour les uns et à faire les courses et la promenade pour les autres, nous décollons à 7h pour 85 miles de navigation vers Santa Eulalia, 10miles au nord d’Ibiza. Malheureusement la mer et le vent sont contre nous ; une navigation désagréable qui nous fera arriver au port de nuit. Heureusement nous nous étions arrêtés à l’aller et l’amarrage s’est bien passé.
Le samedi c’est l’heure de la séparation avec Nassika et Benoit, nostalgique moment après une semaine ensemble dans cette maison flottante, remuante ou dansant sur l’eau.