Avant de commencer les travaux, il faut tout d’abord démâter.
Il faut débrancher tous les fils de raccordement des antennes, du routeur, de la girouette anémomètre puis les galobans et l’étai avant. Une fois à terre, démontage de la tête de mât puis de tous les câbles qui doivent être remplacés. La vie à bord n’est pas désagréable mais le chantier commence à 6h le matin et c’est bruyant. Le weekend il est fermé et nous allons nous promener à Papeete, bien que le dimanche presque tout soit fermé.
Maintenant la difficulté est d’obtenir les papiers de clearance pour partir. A la capitainerie du port autonome, on nous apprend qu’il faut d’abord rentrer à Tahiti car l’entrée aux Marquises ne suffit pas.
Jeudi, Jean-Christophe remonte tous les éléments du mats et la martingale.
Lundi, remise à l’eau à 9h30 le matin, Nautisport vient refaire la mise en route des moteurs. Nous allons mouiller à l’aéroport. Malheureusement en route, l’alarme de la batterie du moteur bâbord, s’est mise en route… bizarre. On rappelle Nautisport mais ils n’ont pas d’annexe. Jean-Christophe vient finir le montage de la grand-voile et nous ferons les essais en mer. On revit d’être en mer, au mouillage c’est plus agréable que le chantier.
Mardi essai en mer, sortie par la passe de Papeete avec beaucoup de vent, 30 nœuds, on doit mettre en place un système pour mettre l’attache de la GV dans le Hook mais la voile glisse mieux et la descente se fait toute seule.
L’essai est un succès et sur le retour, en prime, nous croisons des baleines. L’une d’elles vient nous voir à 1m du bateau puis passe en dessous. J’ai peur mais c’est incroyablement magnifique. Après avoir vu qu’on était des gentils, elles sont reparties, elles sont restées plus de 5 minutes autour du bateau, Toklo a fait son plus beau sourire.
Mercredi, 7h, c’est le départ pour les Iles Cook. Peu de vent mais de l’arrière avec une mer calme et une houle longue, 142 miles parcourus.
Jeudi, on met en place le spinnaker avec succès, plus haut et plus en avant. On marche à 5 nœuds avec un vent apparent autour de 6 nœuds, c’est pas mal, très agréable et confortable. On remet une ligne de pèche.
A 15h le vent tourne et on doit affaler le spi. Tout se passe bien mais pendant la manœuvre un gros poisson casse notre ligne et l’emmène avec lui. On fait 157 miles dans la journée.
Vendredi belle navigation, spinnaker, genaker et de temps en temps support du moteur. On attrape une bonite mais au moment de la remonter elle se décroche, pas doué le capitaine.158 miles parcourus.
Samedi, réveil en fanfare, la drisse du Genaker a cassé. On réussit à récupérer la voile sans dommages. Le vent nous joue des tours. On hisse la grand-voile. Le vent monte, on prend un riz. Le vent continue à forcir on prend un deuxième riz. L’après-midi c’est le contraire. Ça nous occupe bien et on trouve que tout l’équipage est compétent dans les manœuvres et fonctionne bien ensemble. 148 miles parcourus.
Dimanche 4 septembre, arrivée à Avatiu sur Rarotonga Iles Cook. Mouillage à quai donc amarrage délicat. Un chef de port acariâtre mais des autorités super compréhensives et sympathiques. Malgré tout on a perdu l’avenant et la super gentillesse des polynésiens. Nous allons rester 3 jours car on ne peut pas s’arrêter sur l’île de Niue qui est fermée pour loi Covid. En conséquence la prochaine étape fera 1200 miles et 10 jours de navigation.
A AVATIU on trouve tout ce qu’on veut en provenance de Nouvelles Zélande. On fait le tour de l’île avec une agence. On visite « Muri
Lagoon » qui est magnifique mais à notre surprise, les autres lieux à voir sont l’hôpital, la prison et 2 entrées d’hôtel.
Nous sommes prêts pour le départ mais il faut récupérer la deuxième ancre avec l’annexe, pas évident, un autre catamaran amarré à côté de nous ayant mis son ancre au même endroit.
Bisous a tous, je vous retrouve au Fidji.